« Les Caprices de la Lune » est une série de Ramune Kiuchi qui est actuellement en cours au Japon. Ramune Kiuchi est une nouvelle auteure en France, c’est sa première série d’ailleurs, il me semble. Elle nous entraine dans une romance du genre « qui aime bien châtie bien », cette expression va parfaitement bien avec ce début d’histoire.

Nous suivons l’histoire d’Ayumu, une jeune lycéenne, et on peut le dire un peu naïve. Lorsqu’elle était au collège, elle se faisait toujours taquiner par le même garçon, Luna, qui a un an de moins qu’elle. Mais voilà que ce dernier débarque au même lycée que la jeune fille. Luna, adore l’embêter, la taquiner et on remarque assez facilement pour quelle raison contrairement à notre héroïne. Mais malheureusement, il n’a pas vraiment trouvé la bonne manière pour se faire comprendre le pauvre.

Nous avons donc le droit à beaucoup de scène assez comique et bien évidemment Ayumu se fait avoir à chaque fois. On retrouve ici une approche un peu commune, mais en même temps pas vraiment. Dans beaucoup de Shojo, le garçon va être méchant et condescendant avec l’héroïne et elle finira par tomber amoureuse, mais là c’est légèrement différent, ainsi que pour l’ordre des choses.

Les dessins de Ramune Kiuchi sont d’ailleurs magnifiques et assez typiques pour du Shojo. On se demande comment l’auteure va poursuivre son histoire et comment va évoluer la relation un peu spéciale entre nos deux héros.

« Romantic Killer » est une série de Wataru Momose qui est terminé en 4 tomes au Japon. C’est une série tout en couleur et on est plongé dedans directement. C’est pour vous dire que j’étais tellement dans ma lecture que je me suis rendu compte plus de 50 pages après que c’était en couleur.

L’histoire est vraiment intéressante et marrante, le scénario n’est pas vraiment recherché en soi, mais l’originalité est plus dans la tournure des choses. On pourrait même dire que c’est une sorte de parodie des harems inversés. Pas sûre qu’on est le droit à une fin en bonne et du forme, vu le format court, mais également vu l’histoire. Mais ça irait avec le contexte de l’histoire.

On suit Anzu, une jeune lycéenne qui ne vit que pour les jeux vidéos, son chat et le chocolat. Puis un jour débarque Riri, un magicien qui veut qu’elle tombe amoureuse, en gros pour soi-disant remontrer la natalité au Japon. Elle fera la rencontre de plusieurs beaux gosses et elle aura plus qu’à choisir. Malheureusement pas de distraction, donc elle perd ses jeux, son chat, ses chocolats et ses parents partent vivre en Amérique. Bon faut avouer que c’est un peu du n’importe quoi et que Riri fait bien ce qu’il veut. Mais c’est aussi ça qui rend les choses si marrantes, on n’a pas le temps de s’ennuyer.

Elle fera très vite la rencontre du premier candidat et elle se retrouvera très vite dans des situations dignes d’un manga à cause de Riri. On fera la rencontre du second à la fin du tome. On se demande ce que l’auteur nous réserve pour la suite. Et combien il y aura de prétendants d’après vous ?

Hug me, please est une série de Aya Watanabe qui est terminée au Japon en seulement 6 tomes. On peut dire que l’auteure est assez connue en France avec sa grande série LDK que je vous conseille, ainsi que sa série plus courte Men’s Life.

Hug me please est une série peu ordinaire, mais très convaincante et cela dès le début. On reconnait parfaitement les magnifiques dessins de Aya Watanabe. Dès les premières pages, on entre dans le vif du sujet de cette histoire, puis on repart légèrement en arrière. On suit Sora une jeune lycéenne, qui s’occupe de sa famille et essaye d’aider comme elle peut. Sa famille est composée de son père, un jeune frère de 14 ans et de deux jumeaux de 4 ans. Son talent caché : Réussir à endormir n’importe quel enfant, mais apparemment pas seulement les enfants.

Suite à un malentendu à l’infirmerie, elle se trouve dans les bras d’un garçon qui apparemment à des soucis pour s’endormir, mais grâce à elle, il y arrive enfin. Bien évidemment pour Arashi c’est une bénédiction, mais ce n’est pas vraiment le cas de la jeune fille.

Au fils des pages on apprend à connaitre un peu mieux nos deux héros, mais beaucoup de mystère reste autour du jeune homme, tout ce que l’on sait c’est qu’il a du mal à dormir pour une raison encore inconnue, il semble assez aisé, et c’est un prodige du piano assez connu.
On sent bien que les protagonistes commencent à se lier petit à petit et on peut dire qu’on s’attache vraiment très facilement à eux. On a hâte de voir ce que nous réserve la suite et comment va se terminer tout ceci.

« Ton visage au clair de lune » est une série de Mika Yamamori qui est toujours en cours au Japon avec actuellement 4 tomes. L’auteure est connue en France pour sa série « Daytime shooting star ».

Dès le premier tome, j’ai été conquise, déjà par le sujet abordé ça change un peu. Ce n’est pas le premier manga à aborder le thème de l’androgynie, mais cela reste peu utilisé. C’est d’ailleurs très bien tourné dans ce premier tome. On arrive parfaitement à s’imaginer ce que peut ressentir notre héroïne. Yoi possède un physique un peu masculin, mais beau garçon, d’ailleurs tout le monde la surnomme « Prince » et ce n’est pas seulement dû à son physique. Sa personnalité fait effectivement très prince des shojo, du coup elle est adulée pour ça et elle ne le vit assez mal. En même temps cela peu se comprendre, elle a l’impression que personne ne la voit vraiment telle quelle est.

Jusqu’au jour où elle fait la rencontre de l’autre personne que l’on surnomme « Prince », sa rencontre fut un peu brutale, mais elle finira par changer son univers. Kohaku n’est pas forcement comme tout le monde l’imagine, on lui colle également cette étiquette à cause de son physique et de la richesse de sa famille. C’est un garçon assez franc, c’est rafraichissant, au moins il ne passe pas par quatre chemins pour dire ce qu’il pense et il ne tourne pas autour du pot.

Nos deux héros vont petit à petit se rapprocher, Yoi connaitra certains sentiments pour la première fois, même si elle se méfie de lui. Les dessins sont vraiment très réussis, les expressions sont parfaites et donne le ton de la scène. On est tellement concentré dans notre lecture qu’on ne voit pas le temps passé. On a vraiment hâte de découvrir la suite de cette merveilleuse histoire.

Love & Retry est une série de En Hanaya qui est terminée en 7 tomes. C’est une histoire qui semble un peu plus mature que d’habitude en ce qui concerne les Shojo. Déjà les personnages sont à l’Université, ce qui est plus rare. On aura donc peut-être le droit à des scènes un peu plus matures. C’est un point qui est fort appréciable.

Ce début de série nous parle d’une histoire d’amour qui s’est terminée à cause d’un malentendu il y a cinq ans. À l’époque nos héros, Mitsu et Kaede étaient au collège, mais par un peu hasard ils se retrouvent alors que chacun voulait oublier l’autre.

On peut dire que le destin a décidé de les réunir, en plus d’aller dans la même université, ils sont également voisins de palier. De quoi devenir fou, lorsqu’on veut à tout prix tout faire pour oublier cette personne. On se rend assez vite compte qu’ils s’aiment toujours, d’ailleurs on est assez vite fixé dans ce premier tome.

C’est agréable de voir un shojo où il faut attendre la fin du manga ou presque pour les voir ensemble. Même si par moment cela va peut-être un peu vite cela reste très intéressant. L’histoire principale ne dure malheureusement que 3 chapitres, nous avons le droit a deux One-shot à la fin qui sont plutôt sympathique. Les traits de crayons de Hanaya En sont vraiment agréables à regarder ce qui est un peu dans notre lecture.

Close to Heaven est une série de Mikimoto Rin terminée en 9 tomes. Elle est également connue pour son manga Kiss me at Midnight. Close to Heaven est une série intense et émotive. L’histoire a plusieurs facettes comme le côté dramatique avec la maladie, mais aussi un peu comique. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’on voit une perruche parler et comprendre le langage humain.

Dans ce tome on ne peut que verser une petite larme voir plusieurs, face à l’histoire de Kira et à sa souffrance. Il faut dire que c’est un sujet un peu délicat, mais l’auteur a vraiment réussi à nous transmettre les émotions et pensées de ses personnages.

On suit donc l’histoire de Ninon, une jeune lycéenne un peu timide et effacée. Son seul ami est sa perruche et Kira, au premier abord un jeune homme qui nous paraît un peu rebelle et je m’en fous de tout. Mais on se rend vite compte que cela n’est qu’une façade. En réalité, il est malade, un souci avec son cœur et il lui reste plus que 365 jours à vivre. Le moment où il en parle pour la première fois avec Ninon est très riche en émotions. La façon dont il dit qu’il ne veut pas mourir et pas tout seul est tellement touchante et triste. C’est alors que commence une amitié entre nos deux héros. Ninon promet de rester aux côtés de Kira pendant le temps qui lui reste.

On se demande comment tout cela va évoluer, ce qui nous donne envie de lire la suite. C’est une série bouleversante et qui vaut vraiment la peine qu’on la commence.

« Love Mix-Up » est une série de Wataru Hinekure qui s’occupe du scénario et de Aruko pour les dessins, la série est terminée en 9 tomes au Japon. C’est leur première œuvre en France, mais ils ont su se faire remarquer. Il y a même eu un Drama sur la série. Ce qui prouve déjà son succès au Japon.

L’histoire part d’un malentendu, je dirais même plus d’un c’est assez comique d’ailleurs. Dès le premier tome, on sent qu’on aura le droit à une série douce et innocente, mais que l’humour sera bien présent.  Les sujets restent sérieux, mais sans vraiment prise de tête, pour le moment il n’y a pas d’homophobie ou autre. Les personnages sont vraiment attachants, ce sont de belles personnes qu’on a envie d’encourager.

Nous suivons Aoki qui est amoureux à la base de Hashimoto, une camarade de classe. Alors qu’elle lui prête sa gomme, il découvre que celle-ci a noté Ida avec un cœur sur sa gomme. Bien évidemment il laisse tomber la gomme juste devant le concerner qui la ramasse et voit son nom. C’est à partir de là que commencent les quiproquos, Ida pense que Aoki est amoureux de lui et souhaite apprendre à le connaitre.

Au fil des pages, on ressent qu’ils se rapprochent, d’ailleurs tellement qu’Aoki se demande s’il ne serait pas en train de réellement tomber amoureux de lui. En tout cas une chose est sûre, c’est qu’on a vraiment hâte de découvrir la suite de cette merveilleuse histoire.

Sois ma muse ! est une série de Sato Ito qui est actuellement en cours au Japon avec 8 tomes. C’est également sa première série et on peut dire que c’est une réussite. Le graphisme est vraiment sublime, tellement que certaines scènes arrivent à faire battre notre petit cœur.

Les personnages sont attachants et charismatiques, surtout Chihiro qui change de personnalité lorsqu’il fait ce qu’il aime. L’histoire peut paraître banale au premier abord, mais on est très vite embarquée dans cette palpitante histoire. Le thème de la mode est plutôt bien abordé et bien mis en avant.

Michi essaye de rester loin des problèmes suite à un accident lorsqu’elle était plus jeune, même si pour l’instant on ne sait pas vraiment de quoi il s’agit exactement. Mais sa rencontre avec Chihiro va complètement bouleverser sa vie. Le jeune homme est plutôt direct et entreprenant lorsque cela concerne le stylisme et Michi. Surtout lors de leur première rencontre au lycée, il lui dit direct tu es ma muse déshabille toi, en pleine rue ça peut faire peur. Au moins leur relation ne commencera de façon assez originale.

On est tellement dans l’histoire que notre lecture passe trop vite à notre goût, on a vraiment hâte de lire la suite et de découvrir comment va évoluer leur histoire. Faut dire ils sont tellement mignons que ça donne envie. C’est vraiment une belle découverte et un bon coup de cœur. Je vous conseille vivement la série.

Celle que je suis est un manga de Morihashi Bingo en tant que scénariste et Koko Suwaru en tant que dessinateur. Cette courte série est terminée en seulement deux tomes, ce qui peut paraître un peu léger au vu des sujets abordés. Enfin du moins, pour essayer de développer le sujet, mais le premier tome est très bien mis en scène.

Il y a exactement ce qu’il faut pour commencer à traiter le sujet, et entamer cette histoire loin d’être facile. Le sujet est très délicat, surtout à l’époque où l’histoire se passe, il y avait encore plus de préjugés que maintenant.

Nous suivons Yûji Manase, un étudiant, qui se sent mal dans son corps et qui voit sa vie basculer lorsqu’il cède à une pulsion, une tentation du moment. En plus d’éprouver des sentiments amoureux pour son meilleur ami, il se rend de plus en plus compte qu’il supporte de moins en moins son corps d’homme, à l’intérieur il se sent femme. Il a vraiment le déclic lorsque sa sœur laisse des affaires à elle chez lui et qu’il cède à la tentation, il essaye la robe de cette dernière.

C’est alors qu’un Nouveau Monde qui s’ouvre devant lui, il se sent plus à l’aise, mais dans le monde extérieur, les gens sont loin de penser comme lui. Cette magnifique œuvre nous ouvre les portes non seulement de l’homosexualité à l’époque, mais également du mal être que peut ressentir une personne qui ne supporte pas son corps. Ne pas être né dans le bon corps est une chose qu’on ne peut pas changer totalement par la simple volonté surtout au vu de l’époque. Accepter ce qu’on est et ce qu’on ressent est loin d’être toujours évident.

Ce premier tome est vraiment bouleversant, touchant, et même temps tellement triste. S’imaginer ce que peut ressentir chaque personnage est difficile et tellement complexe parfois. Mais ils ont parfaitement réussi à transmettre une chose, c’est les diverses émotions des personnages. Après avoir lu ce tome, on pense plus qu’à une seule chose, comment va se terminer cette histoire ? Est-ce qu’un seul tome sera suffisant pour conclure ? On se doute déjà qu’il n’y aura sûrement pas spécialement de fin heureuse pour notre héros, mais on espère quand même qu’il aura le droit à un minimum de bonheur.

From End est une série de Himokitazawa Mitsuo qui est terminé en 3 tomes au Japon. Malgré qu’il soit catégorisé en shojo, il est loin d’en être un comme on a l’habitude de lire. C’est une histoire beaucoup plus sombre, dramatique et tellement intense.

Rien que dans ce premier tome il se passe énormément de choses. Bien évidemment on est loin de la belle romance, mais plutôt de l’inverse, violence, drame, injustice, horreur est à l’honneur. Malgré toutes ses émotions négatives, ce manga est prenant.

On suit Rui Shinomiya une jeune femme devenue enseignante au lycée il y a peu de temps. Elle souhaite aider un de ses élèves qui semble seul et refermé, mais à force d’essayer de se rapprocher pour l’aider elle fera une découverte déconcertante. Elle devra faire face à un passé horrible et tellement sombre qu’elle voulait l’oublier.

Malheureusement, le destin en aura décidé autrement. Repoussée dans ses retranchements, elle prendra une décision importante et qui changera sa vie. L’auteur nous parle ici de sujet vraiment délicat et horrible tel que le viol, ce que peuvent ressentir des victimes qui l’ont vécu encore et encore sans pouvoir faire quoi que ce soit, ne pouvant s’échapper. On se demande ce qui nous attend encore dans les prochains tomes vu tous les sujets abordés dans ce premier.